Jinghong
Depart de Mengla pour Mengyuan avec Chris et Dagmar. Enfin, on aurait du partir ensemble, mais j'ai lamentablement oublie de changer ma montre... Il y a un decallage d'une heure entre le Laos et la Chine, car la totalite de cet immense pays vit au rythme de Pekin. Du coup, j'arrive au rendez-vous avec une heure de retard et ils etaient deja parti, evidemment. Je les rattrape dans la matinee.
L'etape n'est pas longue mais une belle montee nous fatigue suffisamment pour s'arreter apres 50km, a Mengyuan. Hotel pas mal du tout, et surtout bonne bouffe dans un resto de rue. Ce qui est frappant, c'est que dans cette region, il n'y a pas de sauce soja! Ca change de l'idee qu'on se fait de la nourriture chinoise. Et c'est rudement bon, soi-dit en passant.
Apres une bonne nuit, je decide de partir plus tot que mes coequipiers, pour tenter de ralier Jinghong en une seule journee. La premiere partie est composee de rizieres. Les Dais - ethnie vivant ici - sont a l'oeuvre pour le repiquage:
Chaque village traditionel - par opposition aux maisons moches au bord de la route - a une porte, ce qui donne une impression de calme quand on penetre a l'interieur de l'enceinte. On a l'impression d'etre coupe du monde, et pas juste a cote d'une route bruyante.
Suit une belle montee. Mais la vue du col vaut le coup - la Chine comme je l'imaginais:
A midi, j'arrive a Menglun, ou je mange un super repas de midi. Je mange d'ailleurs tellement que je dois oter ma pochette ventrale de securite avec mon passeport... Ah, que c'est bon!
Je continue ma route dans un paysage vallone. Des champs d'ananas a perte de vue. Et bien evidemment, de la vente directe du producteur. 1 yuan - environ 15 centimes suisse - pour un delicieux ananas. Rien a voir avec ces trucs acides qu'on a chez nous. Sucre, juteux, parfait par cet apres-midi ou la temperature avoisine les 41 degres.
Bon, je commence a coller a la route. Et ce n'est pas une expression de cycliste. Je colle litteralement au bitume, qui fond sous le soleil! Les pneux font le meme bruit que si je roulais dans une gigantesque flaque d'eau...
Je rejoins le Mekong pour les derniers 25 kilometres. Malheureusement, je me fais toujours depasser par des convois de camions. Bruyants!
Mais une chose semble constante, quel que soit le pays: les camionneurs sont respectueux. Si il n'y a pas de place pour doubler, ils attendent derriere jusqu'au moment ou ils peuvent passer sans me coller. Par contre, les bus ne sont pas aussi patients... A croire que ceux qui ont echoue au permis camions ont fini dans les transports en commun!
J'arrive a Jinghong apres 124km et 1300m de denivele positif. Longue etape, mais tres interessante, car j'ai vu le paysage changer plusieurs fois dans la journee.
La ville est vaste, mais tres agreable. Tres moderne. Tout le monde semble etre relax. Les gens conduisent lentement. Ca me plait!
Et surtout: le premier ATM ou je peux retirer de l'argent avec ma carte bancaire!!! Ah, je suis riche, c'est le bonheur!!!
L'etape n'est pas longue mais une belle montee nous fatigue suffisamment pour s'arreter apres 50km, a Mengyuan. Hotel pas mal du tout, et surtout bonne bouffe dans un resto de rue. Ce qui est frappant, c'est que dans cette region, il n'y a pas de sauce soja! Ca change de l'idee qu'on se fait de la nourriture chinoise. Et c'est rudement bon, soi-dit en passant.
Apres une bonne nuit, je decide de partir plus tot que mes coequipiers, pour tenter de ralier Jinghong en une seule journee. La premiere partie est composee de rizieres. Les Dais - ethnie vivant ici - sont a l'oeuvre pour le repiquage:Chaque village traditionel - par opposition aux maisons moches au bord de la route - a une porte, ce qui donne une impression de calme quand on penetre a l'interieur de l'enceinte. On a l'impression d'etre coupe du monde, et pas juste a cote d'une route bruyante.Suit une belle montee. Mais la vue du col vaut le coup - la Chine comme je l'imaginais:
A midi, j'arrive a Menglun, ou je mange un super repas de midi. Je mange d'ailleurs tellement que je dois oter ma pochette ventrale de securite avec mon passeport... Ah, que c'est bon!Je continue ma route dans un paysage vallone. Des champs d'ananas a perte de vue. Et bien evidemment, de la vente directe du producteur. 1 yuan - environ 15 centimes suisse - pour un delicieux ananas. Rien a voir avec ces trucs acides qu'on a chez nous. Sucre, juteux, parfait par cet apres-midi ou la temperature avoisine les 41 degres.
Bon, je commence a coller a la route. Et ce n'est pas une expression de cycliste. Je colle litteralement au bitume, qui fond sous le soleil! Les pneux font le meme bruit que si je roulais dans une gigantesque flaque d'eau...
Je rejoins le Mekong pour les derniers 25 kilometres. Malheureusement, je me fais toujours depasser par des convois de camions. Bruyants!
Mais une chose semble constante, quel que soit le pays: les camionneurs sont respectueux. Si il n'y a pas de place pour doubler, ils attendent derriere jusqu'au moment ou ils peuvent passer sans me coller. Par contre, les bus ne sont pas aussi patients... A croire que ceux qui ont echoue au permis camions ont fini dans les transports en commun!
J'arrive a Jinghong apres 124km et 1300m de denivele positif. Longue etape, mais tres interessante, car j'ai vu le paysage changer plusieurs fois dans la journee.
La ville est vaste, mais tres agreable. Tres moderne. Tout le monde semble etre relax. Les gens conduisent lentement. Ca me plait!
Et surtout: le premier ATM ou je peux retirer de l'argent avec ma carte bancaire!!! Ah, je suis riche, c'est le bonheur!!!