Tentative à travers les Alpes

Publié le par Vince

Cela fait déjà quelques mois que je suis rentré.

Malheureusement toujours au chômage, je décide de partir m'aérer l'esprit pour quelques jours à travers les Alpes. Le but, rejoindre des amis qui font de l'escalade vers Buis-les-Baronnies.

Jusqu'ici tout va bien...

Je prend le train entre Genève et Sallanches, car cette plaines ne m'inspire pas. J'y vais trop souvent.
De Sallanches, j'enfourche ma fidèle monture et je pars vers Megève. Une belle montée, avec des paysages vraiment trop beau pour ne pas se demander pourquoi aller en voyage si loin, alors qu'on a tout ça ici.


Après Megève, je découvre qu'une déviation me prive de la belle descente prévue vers Albertville. Un col bien raide en plus. Zut. Je décide être suffisamment fatigué pour bivouaquer. Juste en dessous de la route, dans une belle forêt calme.
Super. Il fait frais, mais mes merguez achetées ce matin à Annemasse et mon couscous me réchauffent. Je me met au lit pour une nuit de 11h! Je pense que j'était fatigué...



Au petit matin, je me prépare tranquillement et réalise qu'il est en fait 10h30! Hem... c'est pas très sportif tout ça... Mais qu'importe. Je pars tranquillement. Passé Ugine, arrivée à Albertville. Puis la route de Tours. Petit pic-nic dans un village tranquille. Puis, j'arrive enfin au départ de mon premier col digne de ce nom. Le Col de la Madeleine. 26km de long. Des paysages superbes pendant la montée.



Mais voila, je découvre que je suis moins en forme que j'imaginais. A 4km du col, je découvre que de la glace se forme sur ma polaire. Et les rivières sont partiellement gelées...


Bref, ça caille séverement! Et je découvre avec encore plus de dépit que je suis dans un état d'épuisement avancé. Pas la panacée tout ça.
J'accuse le coup. Et décide de redescendre. Du même côté du col, n'ayant pas réussi à le passer.
Arrivé en bas, je n'arrive pas à me réchauffer. Je vais donc sonner chez des gens qui ne m'acceuillent que le temps de passer un coup de fil pour qu'on vienne me chercher. Pas même une invitation pour attendre mon "chauffeur". Pas très cool tout ça. Ca me rappelle ce jeune tibétain qui nous avait invité à boire le thé et qui nous avait offert des pains au sommet d'un col éprouvant à plus de 4000. Lui qui n'avait quasiment rien. Déception...
Je vais donc parcourir, transi de froid, les derniers kilomètres jusqu'à un bar ou le patron attendra avec moi qu'on vienne me chercher, alors qu'il devrait déjà avoir fermé. Très sympa. Et même un verre offert. Ca remonte le morale.
Retour en voiture au bercail, au chaud et repos le lendemain. Je ne suis pas très fier de cette tentative ratée... Je me vengerai, c'est promis!!!

Publié dans cyclovince

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